Telecom Valley mise sur le digital pour maintenir son activité

par Agathe Perrier       24 mars 2020 à 16h31 (modifié le 25 mars 2020 à 17h49)

L’association azuréenne Telecom Valley, qui regroupe 160 acteurs du numérique, s’adapte à la situation inédite induite par la pandémie de coronavirus. Si ses prochains ateliers – ceux du mois de mars – sont reportés à mai, ceux d’avril devraient bel et bien avoir lieu. Avec une différence notable par rapport à d’habitude : ils auront cette fois lieu sur internet. « Étant donné que l’on est une association du numérique, on a trouvé pertinent de faire valoir le savoir-faire du numérique pour montrer qu’on sait s’adapter », explique à Gomet’ Sandra Degioanni, chargée de mission chez Telecom Valley. L’équipe opérationnelle, aidée de ses bénévoles élus et de ses responsables de communauté, va travailler toute cette semaine sur la mise en place des « meilleures solutions opérationnelles » à mettre en œuvre pour rendre cela possible. Il est encore toutefois trop tôt pour savoir quels outils ou plateforme seront utilisées.

Des actions 100% digitales

Outre pour ses ateliers hebdomadaires, Telecom Valley va aussi avoir recours au numérique pour maintenir deux de ses rendez-vous importants. D’abord la finale du Challenge des jeunes pousses, concours de création de start-up étudiantes organisé depuis 2002. La finale initialement prévue le 25 mars prochain sera maintenue grâce au digital. « D’ordinaire, les participants présentent leur projet devant un jury et le public. On leur a pour cette fois demandé de préparer une présentation vidéo qui sera diffusée. On va essayer de mettre en place un outil pour que le public puisse aussi y assister », précise Sandra Degioanni. L’autre événement conservé est l’assemblée générale de Telecom Valley. Là encore sous un format 100% digital. L’association n’a pas souhaité la reporter d’une part pour des raisons légales, mais aussi pour « garder un lien avec les adhérents de façon innovante ».

L’équipe opérationnelle, basée à Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), compte quatre salariés. Tous sont en télétravail suite aux mesures mises en place par le gouvernement. Les autres membres, bénévoles, font partie des acteurs adhérents et collaborent de fait déjà à distance.

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