French Tech Côte d’Azur, l’été de tous les projets

13 juillet 2021

Et ça accélère pour la filière tech azuréenne, qui en remportant un appel à projets capital(e) compte sur une bonne coordination en local pour gagner des points au national.

Soutenir la création d’emplois sur le segment numérique, en misant sur les atouts diversification et féminisation des troupes, la feuille de route de la French Tech Côte d’Azur, en partie dévoilée ce 5 juin au Totem niçois par les quatre pivots territoriaux à l’unisson. « Nous entrons dans une phase concrète » appuie Cédric Messina en chef de meute, avec dans sa manche quelques nouvelles cartes maîtresses à partager entre les quatre collectifs sous bannière FTCA : parmi elles, les cases cochées à l’unanimité sur l’appel à projets lancé par le mouvement national, avec soutien renforcé aux 13 startups azuréennes sélectionnées en 2020 dans le cadre de l’opération French Tech Tremplin, lancement imminent d’un programme French Tech Central pour faire monter l’écosystème en compétences et en relations avec les différents services publics (bénéfice tangible d’être labellisés Capitale), mais surtout des actions-phares portées par les territoires, au rythme des forces ou des besoins en présence.

 

Ainsi, du côté grassois et donc industriel de la force, Michel Gschwind s’est-il axé sur l’avènement d’un Scale Up Club aux missions partenariales évidentes entre startups et grands groupes. Côté cannois, on se concentre sur un Job Tour 2021 bien dans la ligne nationale, déclinable sur chaque territoire azuréen au gré des appétences, avec un galop d’essai sur la filière santé/tech. Sur Sophia se profile une crise de croissance sur le traditionnel Challenge Jeunes Pousses, dénicheur de talent et créateur de boîtes en devenir, qui va pousser les frontières de la technopole en s’appuyant sur la force French Tech.

 

Les femmes et les startups d’abord

Sous l’impulsion convaincante et convaincue de Nathalie Orvoën, cap sur des ressources féminines encore sous-exploitées dans la tech. Ainsi, dès la rentrée, il sera bien question de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneuses avec le soutien plein et entier de glorieux aînés. Une mise en lumière particulière conjuguée, par l’intermédiaire d’un événement commun, le French Tech Summit 2021 (30 août-3 septembre), du DDA cannois à l’utilisation d’une cartographie pointue des ETI du territoire « qui s’impliquent encore trop peu dans l’écosystème » au goût de Cédric Messina, qui compte bien placer très vite quelques belles billes azuréennes dans le classement Next 120. Un programme à la carte avec hackathons, tables rondes, pitches devant les investisseurs, networking accéléré, un peu d’entente cordiale en sus pour avancer ensemble.

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