Telecom Valley : 30 ans et un rayonnement qui
s’élargit au national

14 septembre 2021

C’est une association essentielle pour le numérique azuréen qui a fêté ses 30 ans à Sophia Antipolis. Fondée par les grands groupes télécoms de la Côte, Telecom Valley a gardé son nom tout en évoluant à l’image d’un territoire désormais tourné essentiellement sur le numérique. Suite à la crise sanitaire, nouvelle évolution : l’association a basculé ses événements en digital et, du même coup, élargi son audience au national. Un volet qu’elle va garder tout en assurant un retour au présentiel et à sa convivialité.

C’était la semaine des anniversaires dans l’écosystème azuréen du high tech et de l’innovation. Après l’Incubateur PACA Est qui fêtait ses 20 ans le mercredi, Telecom Valley, « l’animateur du numérique azuréen » célébrait lui ses 30 ans le vendredi. L’occasion là aussi pour l’association de réunir toute sa communauté technologique, de retrouver une bonne partie des anciens présidents qui ont piloté tour à tour ces trente années, de remercier les sponsors, les adhérents comme les bénévoles et d’afficher de nouveau ses valeurs en toute convivialité lors d’une soirée au Golden Tulip de Sophia Antipolis. (Photo WTM : les coprésidents actuels et les past-présidents autour du gâteau d’anniversaire).

SophiaConf, Challenge Jeunes Pousses, m-Tourisme, trophées Clipsat et Objets connectés…

Le 25ème anniversaire avait déjà permis de marquer le grand tournant vers le numérique. Fondée il y a trente ans par les grandes sociétés télécoms installée à Sophia et sur la Côte (France Telecom, Texas Instruments, IBM, Atos, Aerospatiale…) l’association avait suivi l’évolution de l’écosystème azuréen vers l’économie digitale et numérique. Elle en avait assuré l’animation, le brassage d’idées et de technologies à travers de grands événements comme SophiaConf, le Challenge Jeunes Pousses, m-Tourisme, trophées Clipsat et Objets connectés.

Aujourd’hui Telecom Valley, c’est la force de 160 adhérents avec toujours des grands groupes, mais aussi une majorité de startups, TPE, PME, des institutionnels, des consultants, une université, des grandes écoles, comme l’a rappelé Jean-François Carrasco, co-président et animateur inlassable du Challenge Jeunes Pousses. Une assise solide et diversifiée. C’est aussi un FabLab (SoFab), 12 communautés technologiques, chacune animant ses propres événements. Une vraie dynamique autour de l’échange de savoir-faire technologiques, de connaissances et de montées en compétence.

Le digital pour traverser la crise sanitaire

Ce format ne devrait pas changer. La nouveauté que marque ce 30ème anniversaire vient de la pandémie. Comme l’a noté Frédéric Bossard, co-président actuel, avec le choc du Covid il a fallu passer du présentiel au digital du jour au lendemain. Ce passage s’est fait presque naturellement et, depuis le début de la crise sanitaire, l’association a pu traverser les différents confinements sans s’arrêter, en permettant à ses membres de rester connectés et en leur apportant l’aide technique de la communauté en cas de problèmes.

Ce basculement en digital a eu un avantage : il a permis à Telecom Valley d’élargir considérablement son audience a estimé Fred Bossard. Telecom Valley est passé du local au national. « Et si maintenant il est possible de revenir en présentiel, de retrouver la convivialité qui est l’ADN de l’association, le digital permettra de continuer à donner une visibilité nationale à nos actions et à nos membres. »

La nouvelle feuille de route

Pour la suite, Telecom Valley, qui avec l’amélioration sanitaire a pu enfin tenir son atelier stratégique, a défini sa nouvelle feuille de route. De nouveaux outils seront mis en place pour permettre aux adhérents de mieux se connaître et d’assurer une meilleure transversalité entre les différentes communautés. L’association va travailler sur une nouvelle plateforme digitale pour mettre en valeur la technopole et assurer son rayonnement et celui de ses membres. Beaucoup d’événements sont organisés. Peut-être un peu trop. A la demande générale, il y en aura un peu moins, mais plus qualitatifs. Les business lunch, lors desquels de nouveaux adhérents se présentent, vont évoluer.

Photo WTM : 120 personnes ont participé à cet anniversaire au Golden Tulip de Sophia Antipolis.

Mais Telecom Valley ne compte pas changer la formule. L’association continuera sur ses acquis, rayonnera plus via le digital, appuiera la French Tech Côte d’Azur dont elle est l’un des quatre piliers et gardera surtout son sens de la convivialité et du partage technologique. Des qualités essentielles au service de cette « fertilisation croisée » qui est la marque de la technopole fondée par Pierre Laffitte. 

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webtimemedias.com - Par Jean-Pierre Largillet